le stade d’Oyem qui va accueillir les matchs des Lions toujours pas prêt
Depuis une semaine, la finalisation du stade d’Oyem est bloquée en raison des manifestations des villageois qui habitent aux alentours. De quoi susciter des inquiétudes d’autant plus que les Lions vont y disputer les rencontres du premier tour
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Retard
Depuis quelques jours, la compagnie chinoise chargée des travaux de construction du Stade d’Oyem, une ville du nord-est du Gabon, ne peut plus accéder à ce chantier encore inachevé. Et pour cause, les habitants des villages entourant le site y bloquent l‘accès et exigent l’électrification de la zone, nous apprend, le 12 novembre, le portail du quotidien français France Football.
Le quotidien rappelle que le gouvernement gabonais avait promis l’électrification des villages avoisinant ce stade, mais aujourd’hui la population, lassée d’attendre, a décidé de passer à l’action, ce qui menace sérieusement la livraison du stade dans les délais.
Pour rappel, le stade d’Oyem a été désigné pour accueillir les rencontres du groupe C qui englobe le Maroc, la Côte d’Ivoire, la RD Congo et Togo, en remplacement du stade Omar-Bongo à Libreville, disqualifié en raison de la non-finalisation des travaux.
Face à ces perturbations, le gouvernement et l’entreprise chinoise qui a construit l’ouvrage ont tenu à rassurer la CAF en annonçant que «le stade d’Oyem sera opérationnel le jour J même si les ouvriers qui s’y affairent doivent y mettre les bouchées doubles, question de crédibilité », peut-on lire dans France Football.
Le quotidien rappelle que les problèmes du respect des délais de livraison des stades sont récurrents en Afrique. Il en donne pour exemple, le parking d’un stade important de la CAN 1996, en Afrique du Sud, qui avait été finalisée en un jour. Toujours en Afrique du Sud, les habitants vivant aux alentours des stades construits à l’occasion de la Coupe du Monde 2010, avaient été les grands oubliés de cette compétition puisqu’ils n’avaient accès ni à l’eau ni à l’électricité alors que les stades baignaient dans la lumière.
Faycal Ismaili