Cimenterie :  Les Cimaf annoncent une usine à Bouaké

Les Ciments de l’Afrique (Cimaf) ont annoncé en fin de semaine dernière, la construction d’une usine de ciment à Bouaké, dans le centre du pays. Selon les services de cette entreprise, la construction dans la 2^e plus grande ville ivoirienne de cette future infrastructure sera opérationnelle en 2019 et devrait coûter 25 milliards de FCfa. Elle aura une capacité de production de 500 000 tonnes l’an. « Cet investissement devrait générer 250 emplois permanents supplémentaires », explique le communiqué transmis aux médias. Cela portera la capacité globale annuelle en Côte d’Ivoire pour les Cimaf à 2,5 millions de tonnes de ciment pour un investissement total global dans le secteur du ciment d’environ 100 milliards de FCfa en cinq ans.

Après l’usine d’Abidjan en 2013, les Cimaf ont démarré, le lundi 20 novembre dernier, leur 2^e unité de production dans la ville portuaire de San Pedro, dans le sud-ouest du pays, d’une capacité annuelle d’un million de tonnes. Avec un investissement de 35 milliards de FCfa, cette unité de « dernière génération permettra de désengorger » Abidjan, selon les dirigeants de l’entreprise. Les villes basées dans l’ouest et le nord-ouest du pays « seront mieux desservies avec la commercialisation qui a aussitôt commencé ». « Il y’a aujourd’hui de grands projets d’infrastructures, du Bâtiment et des travaux (Btp) et surtout de logements sociaux, et c’est pour cette raison que les Cimaf, comme les autres cimenteries installées, ont décidé d’augmenter leur capacité en construisant une autre unité à San-Pedro », explique Khalid Iben Khayat, le directeur général régional des Cimaf. Depuis son installation en 2013 en Côte d’Ivoire, le groupe vient de porter ses investissements à plus de 85 milliards de FCfa.

La Côte d’Ivoire étant en chantier, bien souvent, intervient une pénurie de ciment sur le marché. Face à cette situation, récemment, le gouvernement ivoirien avait décidé d’autoriser l’importation de 150.000 tonnes de ciment pour couvrir les besoins actuels du pays. La pénurie de ciment provoque souvent des tensions de prix et favorise la spéculation.  Déjà, en mai 2015, le pays avait annoncé une importation de 300.000 tonnes de ciment. C’est la raison pour laquelle les autorités encouragent la construction des cimenteries. Jusqu’en 2015, les besoins en ciment de la Côte d’Ivoire étaient de 3 millions de tonnes par an. En 2017, les besoins sont évalués à quatre millions de tonnes.

ANOH KOUAO : FRATMAT

PROPOSER VOTRE ACTUALITÉ SUR BATIRICI 

CONTACTEZ-NOUS : contact@batirici.ci

Recherche Contributrice (eur) indépendante (t)  BATIRICI , CLIC ICI