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Si on n’a pas de grandes entreprises BTP, on n’est pas émergent
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Si on n’a pas de grandes entreprises BTP, on n’est pas émergent

by BATIRICInovembre 17, 2014

« Si on n’a pas de grandes entreprises de BTP, capables de réaliser des grands travaux, on n’est pas émergent. La plupart des grandes entreprises qui viennent chez nous ont été aidées par les gouvernements de leur pays ». Le Ministre Patrick Achi a fait cette déclaration aux travaux des 16 èmes assises de l’Association, des Gestionnaires et Partenaires Africains de la Route(AGEPAR) qui se tiennent depuis le lundi 29 Août 2016, dans un hôtel de la capitale administrative.
« Rôle des infrastructures routières dans l’émergence des pays Africains ». C’est le thème principal autour duquel se déroulent les travaux.
M. Patrick Achi, ministre ivoirien des Infrastructures Economiques, représentant le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, parrain de ces assises, a fait un exposé introductif sur le thème principal.
Selon le ministre, ce thème est évocateur « parce que de tout temps, la route a joué un rôle prépondérant dans le développement de nos pays ». Il en veut pour preuve les nombreuses réformes structurelles engagées par le régime actuel d’Abidjan, dès son accession au pouvoir d’Etat.
Lesquelles ont joué un rôle majeur dans la redynamisation du secteur routier et le développement du réseau routier ivoirien.
Patrick Achi a rappelé la volonté politique du Président Ouattara et de son Gouvernement à aller à l’émergence. En s’appuyant sur l’accroissement du linéaire du réseau routier.
A cet effet, il a révélé le montant de l’enveloppe que l’Etat ivoirien, compte dégager pour l’entretien et la réalisation d’infrastructures routières, dans le cadre du Programme National de Développement (PND) 2016 -2020.
Sur une enveloppe de 12.000 milliards de francs CFA, 3 500 milliards de francs CFA sont prévus pour les routes. Et d’indiquer que déjà sur les trois dernières années, près de 1600 milliards de FCFA ont été investis.
Se basant sur des exemples des pays, comme le Maroc (1600 km d’autoroute de 95 à 2015) et les dragons d’Asie, le ministre des Infrastructures économiques a expliqué que grâce à d’énormes investissements consentis dans le secteur des routes, ces derniers ont atteint un niveau de développement très significatif, dans tous les domaines d’activités. Notamment le tourisme l’industrie, l’agriculture, le commerce…
« L’accessibilité routière avant l’aéroport. D’abord, il faut que le lieu soit accessible, quels que soient ses potentialités économiques, avant de parler de quoi que ce soit », a-t-il dit.
Ainsi, « il est extrêmement facile de faire une corrélation entre le développement du linéaire du réseau routier et la croissance du PIB », a-t-il confié.
Cependant, il a déploré le manque de suivi de ces infrastructures routières. Pour lui, l’atteinte de l’émergence avec les infrastructures routière, est non seulement de doubler le linéaire du réseau routier, mais également de ne pas perdre le réseau existant. Mais de le renforcer.
Pour ce faire, il a évoqué cinq défis majeurs à relever. A savoir, le défi de la vision et de la planification, de la technologie, le défi financier, celui du capital humain et de la gouvernance et du cadre institutionnel.
Sur les deux derniers défis, le ministre Achi a invité le secteur privé et les gouvernants à une synergie d’action et à un partenariat franc. Il estime que les gouvernants doivent accompagner les privés à être des champions nationaux dans le domaine du BTP.

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